le goret

Jeudi 7 août 4 07 /08 /Août 15:05

5 Aout 2014

 

Je me réveille vers 9.30, enfile un kimono et vais délivrer mon goret.

 

Quand j'entre dans son espace, il ne bouge pas d'un cil, je le pousse d'un coup de pied pour le réveiller mais il l'était déja. Je vois autour de son cou la très lourde chaine, très tendue autour de son cou, il a descendu de plusieurs centimètres dans la nuit.

Il m'explique que c'est fait exprès, parce qu'il voulait sentir plus fort ma contrainte, et ça m'agace profondément. S'il commence déja à prendre des initiatives malheureuses  "parce qu'il a envie", le recadrage va être sec. Néanmoins, et comme c'est plutot un séjour destiné à tracer le contour de ses capacités et manques, je n'espère pas le dresesr en 2 jours, et enregistre mentalement ette tendance à surveiller et redresser .

 

Je n'aime pas du tout l'idée qu'il se fasse mal sans mon autorisation, qu'il décide de se contraindre "à ma place" en somme, et qu'il jauge la quantité de liberté qu'il doit avoir ou pas. J'ai une idée de punition toute trouvée s'il s'avise de recommencer.

 

Nous remontons à l'étage de vie et il prépare mon orange pressée. (le porc laissera a cuisine en chantier pour une pauvre orange pressée, pffff). Je lui apporte généreusement de l'eau fraiche, et du pain sec. Il est déja bien assez gras comme ça de toutes manières, et si je lui accorde d'être à mes cotés, il ne faudrait pas qu'il se croit à mon niveau!

 

Le sol étant carrelé sur la terrasse mais pas nickel comme toute terrasse extérieure, il me fait un parfait paillasson douillet. Petite séance d'imprégnation ensuite, où il apprend à reconnaitre mon odeur, et à la lier à son infériorité et son appartenance. Il me hume de près donc, avec stricte interdiction de ne serait ce que m'effleurer, puis il répète "j'appartiens à Supérieure". Pavlov fonctionne souvent bien sur les animaux simples.... et je referai l'exercice plusieurs fois.

 

Quelques petites leçons de ci de là (dire merci lorsque je daigne m'occuper de lui par exemple) appuyées de gifles mais le goret s'oublie souvent; il ose même me couper la parole! L'éduc ation va être longue je le sens, mais le sens aussi plein de bonne volonté. Je ne peux lui reprocher de n'être pas parfaitement dressé lui qui a erré si longtemps sans collier.

 

Il finit par avoir envie de vider sa vessie et m'en parle (la petite commission)  comme s'il devait en avoir honte, il réagit en humain qui souhaite aller aux toilettes, je vais donc vite le détromper.

Le voila donc à 4 pattes dans l'herbe fraiche, dodu et malhabile à souhait , impensable pour l'instant de lui faire lever la patte. Il pisse donc à 4 pattes, et puisqu'on y est, je le fais mettre sur le dos m'en sers d'urinoir (docile, il avale à peu près tout, mais ne visant pas plus qu'aux toilettes, il en est également souillé). Je m'essuie sur sa panse.

 

Nous faisons le tour des corvées qu'il aura à faire, je n'ai pas l'intention de le suivre pas à pas ensuite pour qu'il s'occupe.

 

Midi arrive, aussi il est temps de tester un peu sa capacité à encaisser la douleur. Je l'enchaine au plafond du donjon, et teste divers instruments. par chance pour lui, les plus difficiles ne sont pas chez moi aujourd'hui. Il reste assez immobile et silencieux au début, mais respire très fort. La douleur (modérée) dont il a perdu l'habitude depuis longtemps, plus le stress, font que l'hyperventilation guette. Je lui ordonne donc de respirer calmement, de reprendre un minimum de controle sur lui. Quelques pinces pas encore trop méchantes aux pis, lui qui se lamentait que ce soit une zone peu investie en général, le voila servi.

Martinet, cat o'nine, différents fouets, badine, par moments il couine comme un vrai petit cochon (qu'il est, de fait), sautille pour échapper à la morsure du cuir.J'adore ça, n'aime pas du tout les soumis qui encaissent comme des bûches, c'est sans doute impressionnant mais ça m'ennuie terriblement, j'ai l'impression de fouetter un tronc d'arbre inanimé. Ce n'est donc avec lui pas le cas, et il se dandne comme il peut (c'est à dire peu)

Dans un élan de dévotion et d'appartenance (et surtout de masochisme egoïste!), il me supplie de le marquer, que ses marques durent un peu.  C'est demandé correctement malgré l'ivresse, aussi j'accède à sa demande volontiers.

Je finis donc avec une très lourde et large spatule que je sais faire d'énormes bleus immédiats mais peu profonds.

 

Il repartira satisfait avec de jolies marques:

 

marques.JPG

 

Là encore, ce n'est qu'une prise de contour pour l'avenir.

 

Après avoir sangloté de douleur et d'émotions, je le laisse se remettre avec un verre d'eau, et l'envoie vaquer à son larbinage.

 

Je le renvoie chez lui un peu plus tard dans la journée, avec de nombreuses pistes de choses à travailler.

 

Je préfère, je l'avoue, un esclave peu éduqué mais plein de bonnes intentions, plutôot qu'un plus avancé dans la servitude mais pas forcément très souple ou de bonne volonté. Celui là me semble convenir à l'usage que je lui destine, nous verrons bien!

 

A suivre...

Par Supérieure - Publié dans : le goret - Communauté : Femmes dominantes
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Jeudi 7 août 4 07 /08 /Août 00:38

05 aout 2014

 

J'ai convoqué mon goret à 20.00h. Je sais qu'il est absolument mort de peur, je l'ai lu, je trouve qu'il est en plein délire, imaginant que je vais le fouetter durement à peine arrivé, peut être devant des gens, envisageant un peu tout et n'importe quoi. Ca me déplait profondément, car c'est du pur fantasme, et les fantasmeurs m'agacent.

Il est à l'heure, tête baissée, immobile, n'avance que si je le lui ordonne. Il sort ses sacs de sa voiture dans une grande confusion. Ce gentil petit cochon m'a apporté une jolie plante, d'une belle teinte sombre et toute duveteuse.

 

J'ai pris grand soin de m'habiller simplement: une robe de coton juste seyante et des sandales quasi plates. Aucune envie qu'il se prosterne devant une panoplie, des bottes (en plein mois d'aout???), c'est bon pour les pro pour qui c'est presque une tenue de travail. Je calcule au mieux pour éviter cet écueil de la fantasmagorie.

 

Je le fais assoir sur un pouf, il n'ose pas me regarder, est tétanisé par la peur. Je lui avais pourtant bien expliqué que rien n'était joué et que nous commencerions par faire connaissance. Je n'avais pas dans l'idée de "faire une séance", j'avais dans l'intention claire (et exposée en détails pourtant) de voir si nous pouvions envisager une vraie relation d'esclavage, ce qui pour moi n'a rien à voir avec une séance.

 

Bref, le voila qui souffle comme un phoque, je me demande s'il ne va pas faire une syncope à paniquer comme ça.

 

Je prends donc mon temps pour le calmer, lui donne l'ordre de respirer calmement, de me regarder. Ca c'est une habitude de beaucoup de maitresses (et de maitres) : "yeux baissés". Je n'ai que faire des habitudes et rituels de tout le monde. Je n'ai pas envie que mon esclave trouve le carrelage pus intéressant que moi! Et je préfère voir son regard adorateur plutôt que le sommet de son crâne. J'ai bien d'autres ressorts pour assoir et tester son obéissance et son respect.

 

(d'ailleurs, comment font les autres pour connaitre l'état émotionnel de leur chose si elles ne lisent pas leur regard?)

 

Il finit par parler, répond à mes questions, et le trac aidant, se met à jacasser comme une vieille pie. L'ordre sec le rappelle à l'ordre.Le dressage n'a pas commencé, ce n'est qu'un mot, pas une gifle, mais ça le cingle avec la même acuité.

 

Il va devoir apprendre que ce n'est pas parce que je ne le roue pas de coups dès son arrivée et que je peux être tout à fait gentille, que je ne suis pas dominante sadique et contraignante pour autant. Bizarrement, je pense que c'est une leçon difficile à apprendre, particulièrement quand on est habitué à des maitresses plus... "classiques", a fortiori à des séances qui s'enchainent, sans véritable lien qui s'instaure.

 

Je lui redis ce que j'attends de lui: obéissance évidemment (mais il est de toutes manières plus que docile) , abnégation, mais aussi communication, anticipation. Il faut qu'il apprenne à sortir des schémas. Il n'obéit pas à une maitresse, il obéit à MOI.  Je sentirai tout au long de cette première rencontre qu'il a du mal avec ça, d'ailleurs il finit par le verbaliser à demi mots.

 

"masse moi les pieds", j'ai préparé ma crème préférée, un délice de fraicheur, totalement bio, faite de plantes et de fruits.

 

creme.JPG

 

Comme hélas beaucoup de soumis adorateurs de pieds féminins, l'idée a beau lui plaire depuis des lustres, il n'a jamais pris la peine d'apprendre sérieusement à s'en occuper. Il prend, empoté, un peu de crème et ne sait même pas comme l'étaler.

(messieurs les soumis qui me lisez: pensez donc à votre future maitresse et à sa satisfaction d'un vrai bon massage plutôt qu'à la satsisfaction de votre fantasme! Apprenez à masser correctement! A prodiguer des soins corrects à leurs divins petons!)

 

Il y met de la bonne volonté, et après un long massage qui le met dans tous ses états, je lui donne l'autorisation de les lécher, embrasser, peloter, bref, vénérer, ce qu'il fait avec un empressement qui certes fait plaisir à voir, mais un peu trop de gloutonnerie pour rester délicat. Nouveau rappel à l'ordre.

 

pieds.JPG

 

Je m'amuse de son regard incrédule lorsque j'écarte les jambes. La madonne reprenant un standard  de Lou Reed entre mes cuisses ne l'aurait pas plus ébahi, il en pousse même un petit cri d'émerveillement.

 

 

pieds2.JPG

 

Je lui fais quelques misères plutôt gentilles, puis je prends la roulette de wartenberg, et après quelques passages à peine douloureux, je trace de grandes lettres sur son torse qu'il doit lire mentalement.

Il déchiffre lettre par lettre

J

'

A

P

P

A

R

T

I

E

N

S

 

A

 

S

U

P

E

R

I

E

U

R

E

 

Il répète la phrase, plusieurs fois. Puis demande d'une voix incrédule "c'est vrai?"

 

Il hoquète , manque pleurer d'émotion, et pour sceller notre accord, je laisse couler ma salive dans sa bouche ouverte, avide.

Ce qui me donne envie de le remplir un peu plus, et ouvrant grand sa bouche, celui qui vient de se donner à moi corps et âme  va découvrir qu'il me sert également d'objet, en l'occurence de toilettes bien pratiques, et je pisse dans sa bouche et sur son visage. Il lèchera consciencieusement au sol tout ce qu'il n'a pas avalé correctement.

 

Puisque c'est le tout début, je fais la liste des choses à travailler plutôt que lui demander une perfection qu'il n'a pas encore, aussi je passe sur ce chiotte débordant et pas très performant pour l'instant.

 

J'estime qu'il a assez d'émotion à digérer pour la soirée, et vais le ranger à la cave pour la nuit, enchainé, bien que je sois certaine qu'il n'essaiera pas de fuir! Le sol est inconfortable, dur, mais il faudra bien qu'il apprenne, et il se couche comme l'animal qu'il deviendra sous peu, immobile, une lourde chaine autour du cou, rivée au sol.

N'étant pas inconsciente, je lui laisse la possibilité de se détacher si besoin vital (incendie, malaise, il faut y penser!), et il aurait tout à perdre à se détacher.

 

Je lui ai exposé la seule erreur impardonnable: la tromperie, le mensonge. Je préfère qu'il avoue une impossibilité, incapacité pour x raisons (de la famille qui passe alors que je lui ai donné l'ordre de rester nu/à 4 pattes/pluggé par exemple, se détacher parce que ça l'empêche de respirer correctement, etc) plutôt que de mentir.

Certes, il faut pour cela que je m'en aperçoive,, mais ce serait un jeu dangereux, car il est prévenu: une seule tromperie, même minime, même sur un détail sans importance, et ce sera irrévocable: banni, dehors, direct à la spa. Et la SPA des soumis, c'est l'angoisse, la frustration, le désespoir, le vide. Il est prévenu.

 

Je le laisse à ses pensées surement bouillonnantes, et m'en vais me coucher dans mon lit douillet.

Par Supérieure - Publié dans : le goret - Communauté : Femmes dominantes
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Lundi 4 août 1 04 /08 /Août 13:40

Qui est donc "le goret"?

 

Un soumis en devenir, qui m'a redonné envie de partager mon petit monde.

 

Rencontré depuis peu, mais prometteur, c'est un soumis de type gynarchique, tenant plus de l'esclave que du soumis.

 

Marié par ailleurs (sa femme est au courant), de ma région, il semble pour l'instant avoir ce qui est nécessaire pour devenir un soumis tout à fait performant.

 

J'ai un gros faible pour l'animalisation (j'en parlerai dnas "réflexions") et certes pas l'animalisation "glamour". Point de petplay élégant, j'aime bien trop les chiens et les estime bien trop pour assimiler mes soumis à ces animaux. Le goret a bien failli s'appeler "bourriquet" en raison de ses réflexions parfois stupides, un bonnet d'âne lui serait bien allé, et je n'exclue pas ponctuellement de l'ui rappeler qu'il est un âne.

 

Cependant, "le goret" semble pour l'instant mieux lui convenir: rose comme un petit cochon, grassouillet à souhait, il sera parfait ligoté boudiné comme un vulgaire saucisson , du persil dans le nez et une pomme dans la bouche.

 

le goret est donc dédié à assouvir mes lubies, qu'elles soient douloureuses, humiliantes, moqueuses ou serviles.

 

Vous pourrez bien sur suivre son évolution en texte et en images au fil des articles. Il a son propre blog ici: https://terogel.wordpress.com/ , ainsi vous aurez les deux angles de vue, la sienne et la mienne !

Par Supérieure - Publié dans : le goret
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