Mardi 5 août 2 05 /08 /Août 12:53

Un thème qui me tient à coeur....

 

Comme je l'ai dit par ailleurs et pour illustrer mon propos, je vais prendre quelques exemples issus de facebook.

 

A ma grande surprise, il existe plusieurs groupes de "moneyslavering". J'en colle ici quelques exemples croustillants:

 

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"l'offrande"... Le mot qui va bien.

 

Plusieurs choses me frappent: le niveau de vocabulaire (on a vite les yeux qui saignent dans ces groupes...) et la vulgarité de ces "déesses". Voila pour la forme.

 

Le fond est plus pathétique... J'imagine bien que ces femmes aient besoin d'argent, le rsa n'est pas toujours suffisant, et après tout, à titre socio économique, elles trouvent un filon sans doute moins desctructeur qu'une femme dans le besoin qui se résoud à se prostituer.

 

Malgré tout, cela me désole! Même pas qu'on mêle l'aspect financier à la chose, mais que cela s'accompagne d'aussi peu de réflexion, de second degré, d'élégance en somme. A quel point les soumis les plus en manque sont ils prêts à ça, non pas au sein d'un jeu relationnel qui peut ne pas être inintéressant, , mais par unique désespoir d'avoir quelques miettes de leurs envies, un vague reflet?

 

L'humiliation n'est, de très très loin, pas affaire de grossières injures, de mépris humain. Sans compter la mégalo galopante (autant que de surface peut être?)

 

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La suivante est accompagnée d'une photo: un soumis , tête baissée, dont on voit très bien le visage. Je n'ose même pas penser à ce pauvre soumis, qui ne sait sans doute même pas qu'il se retrouve ainsi exposé sur FB à la vue de tous...

 

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Enfin, ces dames sont plus que déshabillées pour allécher le client (qui ne verra rien d'autre qu'une pauvre photo mal cadrée...). Peut on m'expliquer la différence avec la plus basique prostitution (mis à part qu'elle n'écarte pas les cuisses...)? Pour moi, le ressort est exactement le même: je te montre mon cul, il te plait: tu raques. Nulle domination là dedans, un simple échange de bons procédés: permettre à l'un de se vider les couilles sur le corps de l'autre (fut il virtuel, là n'est pas la question)

 

 

D'ailleurs, certaines n'avancent pas cachées du tout:

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Bref, je suis proofondément démoralisée par ce genre de choses!

 

N'allez pas croire pour autant que je sois une sainte ou que j'ai un souci avec l'argent... Il m'est arrivé (et il m'arrivera encore) de jouer avec ce thème. Mais grands dieux, cela fait partie d'un tout, et l'argent en lui même n'est alors qu'un outil. Je pourrais le remplacer par des billets de monopoly, mais là comme en thérapie, cela dénature la chose.(il m'est arrivé par contre de rendre l'argent ensuite, une fois le moment terminé)

 

J'ai ainsi souvenir d'un soumis à qui j'avais ordonné de se procurer un étui à cigare, de le garnir en billets, et de se le mettre dans le fondement. Je lui ai alors ordonné de me supplier d'avoir quelque chose (c'est moi qui décidait, et j'ai alors choisi des choses qu'il n'appréciait pas ni de près ni de loin) et, à chaque fois, de déposer un billet à mes pieds pour ça. Quel plaisir de le voir ainsi obligé de quémander quelque chose de déplaisant, et d'en plus payer pour ça! sortir ce tube de son trou, manoeuvrer pitoyablement à chaque fois pour le remettre.

On paie généralement pour les choses plaisantes (ou obligatoires, merci les impots...), et certainement pas volontairement pour quelque chose de déplaisant. (voyez comme on est déçu d'avoir payé une place de cinéma quand le film est mauvais...). Voila mon soumis, si soumis et si obéissant, si pitoyable dans ses pauvres envies qu'il est prêt à ça pour me satisfaire.

 

Ou un autre encore, qui a dû payer une lxueuse chambre d'hôtel pour que je m'y fasse plaisir avec mon amant, la pauvre chose attendant pitoyablement à la grille de l'hotel, renforçant ainsi son statut de sous homme, incapable et indigne  de satisfaire sa maitresse , et devant payer pour ça. Voila toute la participation à mon plaisir charnel auqsuel il avait accès. Nous avions pris un malin plaisir évidemment de le souligner, et de l'humilier ainsi. (alors qu'objectivement, il était très normalement constitué, et sans doute tout à fait capable de faire jouir une femme), de par sa position d'indigne, d'inférieur, de tout juste bon à rester pas loin, et de ne se satisfaire que des pensées lubriques qui bien sur ne l'ont pas quitté tout ce temps là. Je n'ai d'ailleurs pas manqué, ni avant ni après, de lui décrire avec force détails comment un Homme, un vrai, m'avait caressé et fait jouir, lui qui n'aura jamais accès à ça.

C'est exactement là le même ressort que de devoir attendre derrière une porte que les supérieur-e-s sortent, devoir nettoyer, ranger. Devoir regarder sa maitresse manger sans rien avoir (encore plus pervers donc quand en plus on paie le restaurant, sans avoir d'autre que... rien!)

 

 

 

Par Supérieure
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