Jeudi 7 août 4 07 /08 /Août 00:38

05 aout 2014

 

J'ai convoqué mon goret à 20.00h. Je sais qu'il est absolument mort de peur, je l'ai lu, je trouve qu'il est en plein délire, imaginant que je vais le fouetter durement à peine arrivé, peut être devant des gens, envisageant un peu tout et n'importe quoi. Ca me déplait profondément, car c'est du pur fantasme, et les fantasmeurs m'agacent.

Il est à l'heure, tête baissée, immobile, n'avance que si je le lui ordonne. Il sort ses sacs de sa voiture dans une grande confusion. Ce gentil petit cochon m'a apporté une jolie plante, d'une belle teinte sombre et toute duveteuse.

 

J'ai pris grand soin de m'habiller simplement: une robe de coton juste seyante et des sandales quasi plates. Aucune envie qu'il se prosterne devant une panoplie, des bottes (en plein mois d'aout???), c'est bon pour les pro pour qui c'est presque une tenue de travail. Je calcule au mieux pour éviter cet écueil de la fantasmagorie.

 

Je le fais assoir sur un pouf, il n'ose pas me regarder, est tétanisé par la peur. Je lui avais pourtant bien expliqué que rien n'était joué et que nous commencerions par faire connaissance. Je n'avais pas dans l'idée de "faire une séance", j'avais dans l'intention claire (et exposée en détails pourtant) de voir si nous pouvions envisager une vraie relation d'esclavage, ce qui pour moi n'a rien à voir avec une séance.

 

Bref, le voila qui souffle comme un phoque, je me demande s'il ne va pas faire une syncope à paniquer comme ça.

 

Je prends donc mon temps pour le calmer, lui donne l'ordre de respirer calmement, de me regarder. Ca c'est une habitude de beaucoup de maitresses (et de maitres) : "yeux baissés". Je n'ai que faire des habitudes et rituels de tout le monde. Je n'ai pas envie que mon esclave trouve le carrelage pus intéressant que moi! Et je préfère voir son regard adorateur plutôt que le sommet de son crâne. J'ai bien d'autres ressorts pour assoir et tester son obéissance et son respect.

 

(d'ailleurs, comment font les autres pour connaitre l'état émotionnel de leur chose si elles ne lisent pas leur regard?)

 

Il finit par parler, répond à mes questions, et le trac aidant, se met à jacasser comme une vieille pie. L'ordre sec le rappelle à l'ordre.Le dressage n'a pas commencé, ce n'est qu'un mot, pas une gifle, mais ça le cingle avec la même acuité.

 

Il va devoir apprendre que ce n'est pas parce que je ne le roue pas de coups dès son arrivée et que je peux être tout à fait gentille, que je ne suis pas dominante sadique et contraignante pour autant. Bizarrement, je pense que c'est une leçon difficile à apprendre, particulièrement quand on est habitué à des maitresses plus... "classiques", a fortiori à des séances qui s'enchainent, sans véritable lien qui s'instaure.

 

Je lui redis ce que j'attends de lui: obéissance évidemment (mais il est de toutes manières plus que docile) , abnégation, mais aussi communication, anticipation. Il faut qu'il apprenne à sortir des schémas. Il n'obéit pas à une maitresse, il obéit à MOI.  Je sentirai tout au long de cette première rencontre qu'il a du mal avec ça, d'ailleurs il finit par le verbaliser à demi mots.

 

"masse moi les pieds", j'ai préparé ma crème préférée, un délice de fraicheur, totalement bio, faite de plantes et de fruits.

 

creme.JPG

 

Comme hélas beaucoup de soumis adorateurs de pieds féminins, l'idée a beau lui plaire depuis des lustres, il n'a jamais pris la peine d'apprendre sérieusement à s'en occuper. Il prend, empoté, un peu de crème et ne sait même pas comme l'étaler.

(messieurs les soumis qui me lisez: pensez donc à votre future maitresse et à sa satisfaction d'un vrai bon massage plutôt qu'à la satsisfaction de votre fantasme! Apprenez à masser correctement! A prodiguer des soins corrects à leurs divins petons!)

 

Il y met de la bonne volonté, et après un long massage qui le met dans tous ses états, je lui donne l'autorisation de les lécher, embrasser, peloter, bref, vénérer, ce qu'il fait avec un empressement qui certes fait plaisir à voir, mais un peu trop de gloutonnerie pour rester délicat. Nouveau rappel à l'ordre.

 

pieds.JPG

 

Je m'amuse de son regard incrédule lorsque j'écarte les jambes. La madonne reprenant un standard  de Lou Reed entre mes cuisses ne l'aurait pas plus ébahi, il en pousse même un petit cri d'émerveillement.

 

 

pieds2.JPG

 

Je lui fais quelques misères plutôt gentilles, puis je prends la roulette de wartenberg, et après quelques passages à peine douloureux, je trace de grandes lettres sur son torse qu'il doit lire mentalement.

Il déchiffre lettre par lettre

J

'

A

P

P

A

R

T

I

E

N

S

 

A

 

S

U

P

E

R

I

E

U

R

E

 

Il répète la phrase, plusieurs fois. Puis demande d'une voix incrédule "c'est vrai?"

 

Il hoquète , manque pleurer d'émotion, et pour sceller notre accord, je laisse couler ma salive dans sa bouche ouverte, avide.

Ce qui me donne envie de le remplir un peu plus, et ouvrant grand sa bouche, celui qui vient de se donner à moi corps et âme  va découvrir qu'il me sert également d'objet, en l'occurence de toilettes bien pratiques, et je pisse dans sa bouche et sur son visage. Il lèchera consciencieusement au sol tout ce qu'il n'a pas avalé correctement.

 

Puisque c'est le tout début, je fais la liste des choses à travailler plutôt que lui demander une perfection qu'il n'a pas encore, aussi je passe sur ce chiotte débordant et pas très performant pour l'instant.

 

J'estime qu'il a assez d'émotion à digérer pour la soirée, et vais le ranger à la cave pour la nuit, enchainé, bien que je sois certaine qu'il n'essaiera pas de fuir! Le sol est inconfortable, dur, mais il faudra bien qu'il apprenne, et il se couche comme l'animal qu'il deviendra sous peu, immobile, une lourde chaine autour du cou, rivée au sol.

N'étant pas inconsciente, je lui laisse la possibilité de se détacher si besoin vital (incendie, malaise, il faut y penser!), et il aurait tout à perdre à se détacher.

 

Je lui ai exposé la seule erreur impardonnable: la tromperie, le mensonge. Je préfère qu'il avoue une impossibilité, incapacité pour x raisons (de la famille qui passe alors que je lui ai donné l'ordre de rester nu/à 4 pattes/pluggé par exemple, se détacher parce que ça l'empêche de respirer correctement, etc) plutôt que de mentir.

Certes, il faut pour cela que je m'en aperçoive,, mais ce serait un jeu dangereux, car il est prévenu: une seule tromperie, même minime, même sur un détail sans importance, et ce sera irrévocable: banni, dehors, direct à la spa. Et la SPA des soumis, c'est l'angoisse, la frustration, le désespoir, le vide. Il est prévenu.

 

Je le laisse à ses pensées surement bouillonnantes, et m'en vais me coucher dans mon lit douillet.

Par Supérieure - Publié dans : le goret - Communauté : Femmes dominantes
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Commentaires

(de Votre Goret). A présent, Vous me possédez, ma voie est tracée, je n'ai qu'à Vous obéir, c'est si bon. Lever les yeux vers Vous, j'ai été fortement conditionné à ne pas oser ça, sous peine de rétorsion sévère, ne m'en veuillez pas s'il Vous plaît de traces de dressages précédents.
J'adore Votre regard, lire dans Vos yeux qu'ils me perforent, me tiennent, m'aident, deviner soudain sur Votre visage qu'à cet instant, Votre plaisir se teinte de Votre sadisme, pour Votre plaisir, le seul qui compte. Et si je couine alors, c'est de bonheur, MERCI Supérieure.
commentaire n° :1 posté par : 2007etlasuite le: 08/08/2014 à 16h00

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