Le monde de superieure
Ce que j'attends d'un soumis:
Ce qui m'est assez insupportable, ce sont les soumis qui d'emblée m'appellent "Maitresse", et qui en plus sont absolument sourds quand je leur dis de m'appeler Madame. La seule chose que leur
pseudo déférence m'indique, c'est qu'ils sont avant tout soumis à leur fantasme.
C'est une objétisation pure et simple, la domina n'étant là que pour assouvir leur pulsion de soumission, n'importe qui fera l'affaire, même une chèvre en
cuissardes.
Soumis: ne voyez vous pas à quel point, pour une dominante (en tous cas pour moi!) c'est rebutant?
La plupart du temps, les soumis ne font qu'exposer ce qu'ils veulent (exigent?) qu'on leur fasse, sous couvert de "Vous pouvez me faire ci, Vous pouvez me faire ça", et pendant ce temps, ils se
branlent, physiquement ou mentalement, sur l'idée. Une fois repus, ils retournent à leur petite vie, et se pensent sérieusement soumis, satisfaits.
(les pseudo dominas parlant à tous les soumis comme à des merdes sont, heureusement pour ces pseudos soumis, suffisamment stupides pour ne pas le voir, ce qui me fait doucement sourire...)
Ainsi, quand je prends contact avec un soumis, j'expose mes limites (rares mais solides), il les accepte ou pas, mais il est hors de question que je lui fasse la liste de mes pratiques.
Je prends garde également à demander en premier des choses rébarbatives, pas ou peu érotiques. Pourquoi? Non pas parce que la soumission consisterait à faire des choses désagréables, non, mais
mais pour faire comprendre que MA domination passe par MA satisfaction. Peu à peu (cela s'apprend, je n'attends pas d'un soumis novice qu'il soit parfait!) j'attends de lui qu'il ne mette plus au
premier plan SES envies, mais les miennes, et qu'ainsi, peu à peu, son plaisir passe par le mien. Si ce dernier est de lui faire faire des choses ennuyeuses, j'attends qu'il prenne plaisir à
obéir, et non pas seulement à faire ce qui correspond à sa fantasmagorie.
Ainsi le tri se fait entre les fantasmeurs, ceux qui trouveront toujours une excuse bidon pour ne pas faire ce qu'ils n'ont pas envie de faire (et ils sont capable d'une mauvaise foi sans
limite!), et les soumis ayant une réelle volonté de progresser.